Commentaires de la planche d'Auguste Racinet :

 



N°1, 2, 7 et 8 : Bonnets de petites Filles.

N°3, 10 et 11 : Bonnets de petits garçons.

N°4 : Bigouden de linon, garni de brides nouées sous le menton, et posé sur un serre-tête brodé de soie. Derrière, les cheveux sont relevés sous la coiffe. Ainsi encadré par la coiffe et ses brides, le bord du serre-tête qui entoure le visage rappelle la templette de l'époque d'Anne de Bretagne.

N°5 : Bigouden de coton ; une bride indépendante passant par le dessus et nouée sous le menton, doit maintenir cette coiffe sur le serre-tête brodé.

N°6 : Coiffe de coton, s'éloignant par son caractère et ses proportions des exemples précédents ; la longueur des côtés ne semble pas la destiner à recouvrir un un riche serre-tête, et, contrairement aux autres coiffes, c'est au fond que sont fixées les longues brides que l'on voit ici flotter dans tout leur développement.
Quel que soit le mode de coiffures spécial à chaque région, les femmes Bretonnes, dans toute espèce d'acte religieux,ont l'habitude de détacher les brides de leurs bonnets : En Cornouaille, le jour des offices, c'est avant d'arriver au bourg qu'elles enlèvent les épingles qui maintiennent reployées les brides de fin lin ; dans les campagnes du pays de Tréguier et de Lannion, les femmes laissent flotter sur leurs épaules les deux ailes de leur coiffe blanche.

N°9 : Ce bonnet est tout à la fois une coiffe et un serre-tête : étoffe brodée d'or, d'argent et de soie ; fond en linon plissé ; brides de couleur.

La Coiffe


© KBC Giz Bigoudenn 2016. Tous droits réservés.Dernière mise à jour : samedi 13 août 2016